Rafiki

Réunie en assemblée générale extraordinaire la semaine dernière, les acteurs de la société civile forces vives des territoires de Béni et de Lubero et des Villes de Butembo et de Béni,  ont adressé une lettre ouverte au président Joseph Kabila sur la persistance des massacres des civils à Béni. Ceci suite à la présence des différents groupes armés qui ont élu domicile dans la région de Béni notamment les rebelles ADF. Les citoyens congolais continuent d’être sauvagement tués et massacrés par des rebelles en territoire de Béni et de Lubero. De mai 2016 à avril 2018, la société civile a identifiée 2.459 personnes tuées soit 57 personnes tuées par mois. « Considérant uniquement les morts identifiés par les Forces Vives, le nombre est passé de 1.116 en mai 2016 à 2459 en Avril 2018 soit au moins 57 personnes tuées par mois ou une moyenne de 2 personnes tuées chaque jour. C’est trop ! Soit 1.465 personnes massacrées en territoire de Béni contre 994 en territoire de Lubero ».

  Ce samedi 7 avril, Kivu Nuru (Lumiere du Kivu en français) a commémoré ses cinq ans d’existence  à Goma en République démocratique du Congo. Kivu Nuru est une maison d`art créée en mars 2014 à Goma. Elle a comme objectif la promotion et la vente d`œuvres d`art produites par les artistes locaux ainsi que de permettre à ces artistes de vivre de leur travail. Cette maison d’art expose diffèrents types de produits réalisés à la main et fabriqués par les artistes locaux avec différents matériels trouvés localement entre autre le « Kitenge » (pagne). Dans le but de mettre en valeur le « Kitenge » la maison Kivu Nuru organise depuis 2014, une soirée dans laquelle, les artistes locaux exposent leurs talents. Ce samedi, pour commémorer ses 5 ans, Kivu Nuru a organisé un grand défilé de mode dans le but de présenter au public différentes créations de couture, des accessoires créés grâce au wax africain. Pour la créatrice Mapendo Sumuni, responsable de la maison Kivu Nuru, son en

La journée ville morte décrétée par les mouvements citoyens n’a pas été suivi à Bukavu et à Goma à l’Est de la République démocratique du Congo. Le collectif de 14 mouvements citoyens en RDC avait appelé à une journée ville morte ce vendredi 9 mars sur toute l’étendue du territoire national en mémoire des martyrs de l’accord de la Saint Sylvestre particulièrement ceux tués lors de la marche pacifique du 25 février 2018 dont Éric Bokolokolo à Mbandaka et Rossy Mukendi à Kinshasa. A Bukavu, boutiques et magasins ont ouverts normalement. Les écoliers et étudiants se sont rendus au cours comme d’habitudes. Sur les artères principales, pas de présence accrue de militaires ni des policiers, bref tout est calme. En ville de Goma, la circulation est également normale, pas le moindre signe d’une ville morte. Pour rappel, cette journée ville morte avait été soutenue par le Comité Laïcs de Coordination (CLC) dans un communiqué publié le 7 mars dernier.

Virunga Sarl condamne le sabotage de certains de ces compteurs par des abonnés peu scrupuleux afin de consommer l’électricité gratuitement. Au total deux compteurs ont été tripotés dont le dernier cas date de ce 8 mars 2018. Le territoire de Rutshuru, est situé à plus de 60 kilomètres de la ville de Goma à l’Est de la République démocratique du Congo. L’électricité consommée par les habitants de Rutshuru, provient en partie du projet de la centrale hydroélectrique de Matebe, financée à hauteur de 20 millions de dollars américains par la fondation américaine Howard Buffet. Contacté, M. Ephrem Balole, gérant de la société Virunga SARL dit qu’il y aurait un réseau des jeunes techniciens qui tripotent les compteurs pour proposer l’électricité gratuite aux habitants. Il ajoute que sans le soutien de ces techniciens il est impossible pour les habitants de faire cela eux-mêmes. « Le vandalisme des installations du courant de Virunga SARL constitue un danger réel pour l’a