Cohabitation pacifique des élèves de Nzulo et les élèves déplacés de Masisi et Walikale.
La localité de Nzulo est située à
quelques 23 kilomètre de la ville de Goma, en territoire de Masisi, province du
Nord-Kivu. Cette localité comprend plus de
15 mille personnes dont 11 mille
déplacés, ou la majorité sont des femmes. A
Nzulo, une école primaire dénommée ‘’Maindule’’
encadre une majorité des enfants de
cette partie du territoire. Le climat au sein de salles de classe est sain, ‘’ le degré de collaboration des élèves
dans des salles des classes est non seulement bon mais aussi inquiétant’’.
Souligne Willy Sanvura représentant des enseignants de L’EP Maindule.
L’école primaire Maindule encadre 350
enfants autochtones et une centaine des enfants déplacés. ‘Dans ma classe, il
ya de fois je manque un stylo mais mon collègue me prête presque tout les jours
car moi je ne pas de cartable pour mettre mes fournitures scolaire’’ explique Ushuuda
Kunva de 4eme année primaire.
Contrairement aux enfants autochtones,
certains se plaignent de ce qu’ils
appellent discrimination car eux payent
mais les déplacés étudient gratuitement, ‘’quand nous sommes tous en classe, le directeur vient, il chasse certains pour les frais scolaires
et laisse les autres, moi je ne suis pas constante quand je rate les cours’’
Dit Nyota Sinawema, élève en 6 eme année.
Travailler
au lieu d’étudier
Sur plus de 3.000 enfants déplacés,
très peu étudient. Les parents du camp ne veulent pas répondre à l’appel du
ministre provincial de l’éducation. Elle a demandé à tous les parents déplacés
de scolariser leurs enfants sans discrimination,’’ je suis mère de 9 enfants, seul les garçons étudient, les filles m’aide à aller
faires certains travaux ménagés chez les autochtones ou ils gagnant peu
d’argent, comment voulez vous qu’ils passent leurs temps a l’école alors que
c’est moyennant cet argent que nous survivons ici au camp’’ se lamente une
femme déplacée.
Les enseignants de leurs coté ont du
mal à recevoir leurs prime a la fin du mois. A chaque fin du moi chaque élève
devrait payer 2 dollars américains, ce qui parait difficile pour les parents de
cette localité ; Renseigne un enseignant
de 3eme primaire. Cette école comprend
9 classes avec 10 enseignants y
compris le directeur qui ont du mal à
survivre avec le 2 dollars irréguliers des élèves.
Sur les 450 élèves, on y compte 50
élèves par classe. ‘’Les neuf salles de classe
sont moins suffisantes pour contenir tous élèves, ils sont au nombre de quatre
voir même cinq par banc, alors que ils devraient être au nombre de 3 élèves par
banc, ’’. S’inquiète Tulinabo Willy
Sanvura représentant des enseignants de L’EP Maindule.
Pour appuyer les écoles endommagées
par des nombreux déplacés qui y séjournes, le haut commissariat des nations
Unies pour les refugies [HCR] a remis aux écoles du Nord-Kivu un lot de
1000pupitres. Ces derniers avaient servi de bois de chauffage aux déplacés qui
ont fui des affrontements entre les forces armées de la RDC et certaines forces
négatives. ‘’ Ces pupitres ont été distribués dans 17 écoles du territoire de
Nyiragongo’’ soutien Boniface Kinyanjui, le chargé de protection au HCR.
Les élèves de cette école, ont du mal à comprendre la situation dans
laquelle ils étudient depuis l’arriver des enfants déplacés de Masisi. ‘’Le directeur demande à tous élèves de venir en uniforme Bleu et blanc
chaque jours, a en croire les élèves déplacés viennent sans uniforme mais papa
maitre ne le chasse jamais’’ indique Nyota Sinawema élève en 5eme
année.
Cette situation au sein de salles de
classe affecte directement sur leur
psychologie et sur leur comportement en classe. Certains sont timides, ils ont
du mal à s’adapter au climat et les autres s’habitus chaque jours. Selon un
enseignant de mathématique, les déplacés s’appliquent difficilement aux cours, certains viennent a
l’école sans manger et passe toutes les heures des cours à sommeiller.
S’il ya distribution des vivres dans le camp, c’est tout les élèves
déplacés qui s’absentent. Nous
faisons des nos mieux pour que tous nos
élèves soient au même niveau, ajoute-il.
Sur les 450 élèves que compte l’EP Maindule,
32 ont déjà abandonné depuis le début de l’année scolaire 2014 et nombreux sont des autochtones. ‘’Je suis encore rentrée a l’école cette
année, mais arriver vers le mois de décembre 2014, j’ai arrêté car j’ai manqué de quoi payer les frais scolaires, actuellement je cultive quelques
légumes et les haricots tout près de
collines vers Dwanyi ’’explique Espérance Mashangilio.
Notons que sur les 450 élèves que
compte l’école Primaire Maindule, une centaine de déplacés y étudie,
sur un effectif de plus de 3000 enfants déplacés du camp de Nzulo.
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