Kitchanga : les populations vulnerables vivent grâce aux travaux champêtres
Nous sommes en territoire de Masisi plus précisément dans
le marais de Kibumbu à 85 km de Goma ; devant moi plusieurs dizaines des
personnes vulnérables qui tentent de réaliser des champs communautaires,
réparer de désertes agricoles, les écoles et d’autres qui travaillent sur les
installations de stockage ou des greniers communautaires. Ici homme et femme
travaillent ensemble sans distinction de langue ni de tribus.
Le Programme Alimentaire Mondiale PAM
en collaboration une ONG locale programme d’appui aux développements PADEC met en place un programme dénommé ‘’Vivre pour le travail’’ destiné à plus
de 48 mille ménages vulnérables parmi
eux les personnes déplacées, les
retournées et les ménages en situation d’insécurité alimentaire de Kitchanga en
territoire de Masisi.
A kitchanga, le marais aménagé est
reparti en petite parcelle de huit hectares par ménage. Chaque ménage exploite
sa parcelle gratuitement pendant une durée de 5 ans.
L’Objectif de ce projet, consiste à
reconstituer les moyens de subsistances et la réinsertion sociale et économique
aux personnes vulnérables, soutient Pardon Djaounsede du PAM. .
Dans ce milieu, il n’est pas facile
pour plusieurs familles pauvres de reconstituer leurs vies après une
catastrophe naturelle ou un conflit armé. Beaucoup d’entre eux sont de déplacés
venus de Kahira, Nyabiondo, Pinga, Walikale,Bugini,Rutchuru,Bibwe et autres.
Je
viens de Bibwe, et je suis mère de 7 enfants. A travers ce projet vivre pour le travail, j’arrive à
subvenir aux besoins de ma famille ; j’ai réussi à avoir une partie de la
terre ou je continue à cultiver le choux et les patates douce. Souligne Mme Ndondoli rencontrée
dans le marais.
Depuis 2013, plusieurs familles vulnerables
ont retrouvé leurs indépendances car ce projet a permis à beaucoup de déplacés, retournés
d’améliorer leur niveau de vie.
Pour Mr Simon Bitahwa du PADEC, le PAM
avec le Programme d’Appui aux développements Communautaire PADEC soutiennent
depuis 2013 plus de 800 ménages vulnérables dans l’aménagement de 80 hectares
de marais pour la production maraichère et ceci dans le but de maintenir la
cohésion sociale entre des communautés déchirées par les conflits. A partir de
la deuxième année, chaque ménage exploite sa parcelle de façon indépendante.
Le rôle du Pam dans ce projet est
celui de donner des vivres composés des céréales, des légumineuses, le sel et l’huile
pour permettre aux déplacés d’avoir de quoi
se nourrir et de consacrer le maximum de
leur temps à la mise en œuvre de cette activité.
A notez que, les activités de vivres
pour le travail se déroulent dans des zones affectées par les conflits armés
comme le Nord et le Sud Kivu, la province orientale, le Katanga et la province
de l’Equateur mais des problèmes se posent, ceux de l’insécurité et de l’accès à la terre.
Kitchanga, Esther Nsapu
Commentaires
Enregistrer un commentaire