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Affichage des articles du juin, 2017

« Ma lutte est de préserver la beauté naturelle africaine »

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Née à Goma à l’est de la RDC, Clarisse Zihindula, une jeune entrepreneuse, s’est engagée à conscientiser les femmes de Goma pour qu’elles gardent leurs cheveux naturels.  Pour cela, elle tient un salon de beauté où elle ne propose que des produits naturels.  Elle fabrique elle-même ces produits à base des matières premières des forêts congolaises. « A travers ma maison de beauté dénommée Uzuri E’KA (la beauté de chez nous en shi, une des tribus du Sud-Kivu), j’encourage les jeunes à garder leurs cheveux naturels en appliquant un traitement fait à base d’huiles végétales. Je leur offre l’opportunité de rester belles au naturel. Ces huiles végétales proviennent des forêts de notre pays, plus précisément de Walikale » confie-t-elle. Grâce à ces huiles végétales comme le «  Ngazi  » (huile de coco en swahili) ou le «  Mbalika  » (huile de ricin) mélangés au beurre de karité importé de la Côte d’Ivoire, Clarisse fait ressortir un mixage artisanal à appliquer sur les cheveux.

ADDROSMIL, une association de lutte contre les infractions de l’armée et de la police

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Addrosmil dans la sensibilisation à Uvira  Depuis 2015, Benjamin Kalumire Ndi sensibilise l’armée et la police contre les violations des droits de l’homme commises par ceux qui servent sous les drapeaux. Il le fait à travers sa structure, l’Association pour la défense des droits du secteur de sécurité et militaire (ADDROSMIL). En collaboration avec la hiérarchie de la police et de l’armée, ADDROSMIL mène ses activités à Uvira au Sud-Kivu. Benjamin Kalumire secrétaire exécutif général d’ADDROSMIL a répondu aux questions de Habari RDC pour expliquer son projet. Habari RDC : Quel est le but de votre structure ?  Benjamin Kalumire Ndi  : A travers le projet «  Lobi mokolo ya sika  » qui veut dire «  demain est un jour nouveau  », le but est de sensibiliser les populations d’Uvira à avoir le courage de dénoncer les cas d’infractions commises par les agents de l’ordre. Elles peuvent les dénoncer au bureau de la police le plus proche. Nous luttons contre l’impunité en f