l'école primaire de la paix occupée par les déplacés

Environs 600 écoles de la province du nord Kivu ont été détruites lors de la guerre qui a opposé les rebelles du M23 aux FARDC. Ces écoles sont occupés par les différents groupes rebelles, d’autres sont occupées par les femmes des militaires dont leurs maris se trouvant au front et d’autres écoles sont dans de milieu où il y a une forte présence des éléments incontrôlés. 

A l’exemple de l’école primaire de la paix située au quartier Mugunga à 12 km de Goma qui a été victimes de ces actes. Cette école primaire  héberge jusqu’aujourd’hui  plus d’une centaine de déplacés. Les élevés ont du mal à étudier pendant que celle-ci  est occupée par les biens, la nourriture et bien  d’autres.
Sur le 1 .276 élèves que compte cette école,  1 .210 sont déplacés ; a souligné le directeur de cette école Emmanuel KIBANJA. Pour faciliter les enfants à suivre les cours ; 11 salles de classe sur le 18 étudient l’avant midi, et les 7 autres l’après-midi faute de pupitres, des tables,  car déjà utilisé comme bois de chauffage et toutes les vitres déjà détruites et biens d’autres cas de vols.
A lui d’ajouté des difficultés auxquelles ils font face, telles que les bruits des enfants qui pleures aux heures de cours, des bruits de déplacés lors de la distribution de vivres et non vivres.

 L’Unicef  de sa  part lance un appel vibrant aux groupes armés opérant à l’intérieur de la province du nord Kivu comme autour de Goma de libérer les salles de classes pour permettre aux élèves d’y accéder facilement. A lui d’ajouté que  l’occupation de certaines écoles constitue un handicap réel au bon fonctionnement des activités scolaires a souligné  le chargé d’éducation d’urgence au sein de cette agence du système des nations unies à Goma Sabina RANCHYN.

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